Le président Bassirou Diomaye Faye a prôné en conseil des ministres du 14 août 2024 « un dialogue rénové » avec les médias privés nationaux dont « la situation mérite une attention particulière du Gouvernement », notamment « des mesures de redressement appropriées ». Mais il a suggéré que ce dialogue potentiel ne serait possible qu’avec une « presse professionnelle, responsable et respectueuse de l’Etat de droit » qui, elle-même, pourra être « un pilier majeur de la démocratie ».
Ces propos du chef de l’Etat interviennent au lendemain d’une « journée sans presse » organisée par des éditeurs et diffuseurs de la presse privée pour alerter contre des velléités de domestication que le pouvoir aurait à leur endroit.
Le président de la République a insisté auprès du ministre de la Communication pour une « application intégrale du Code de la presse » entrée en vigueur en 2017. Cette directive vise à permettre le « bon fonctionnement des entreprises de presse, dans un esprit permanent d’ouverture et de concertation en vue du respect des cahiers de charges signés » par les groupes ou plateformes médiatiques. [IMPACT.SN]